C’est beaucoup de petits poissons qui ont réussi à trouer le filet du pêcheur

C’est beaucoup de petits poissons qui ont réussi à trouer le filet du pêcheur interroge les traces de l’histoire colonial dans nos espaces publics. Réécriture et adaptation de Vielleicht, elle s’adresse aux 11-19 ans, et est conçue pour être jouée dans de multiples lieux telles que les salles de répétitions, foyers, aulas, grâce à un dispositif technique et scénographique léger.  Nous imaginons un format de 2×45 minutes : 45 minutes de jeu et 45 minutes de médiation-atelier destiné à 50 élèves maximum. 

Nous voulons sensibiliser le jeune public aux questions suivantes :

– Comment l’histoire coloniale résonne-t-elle dans notre ville, notre quartier, voire même le bâtiment de notre établissement scolaire ? 

– Quelle est ma place ? Quelle est ma place dans le ou les processus et débats autour des changements de noms ? Quelle est ma place dans l’histoire d’un pays, d’une ville, d’une école ? Quelle place voudrais-je prendre ?

Notre envie est de transmettre une manière d’interroger le passé qui fasse la part belle aux enchevêtrements:  aux enchevêtrements entre les espaces géographiques marqués par la colonisation (entre Berlin et Genève par exemple), entre l’histoire biographique et la dite « Grande histoire » (les différentes cultures présentes dans la classe et l’histoire coloniale), entre les rêves et les imaginaires que portent les militant·e·s et ceux que portent les personnes qui ne s’identifient pas forcément comme activistes.

En somme,  nous nous demandons comment faire ressentir à chaque élève présent lors de notre passage, qu’il peut être un petit poisson dans l’Histoire, qu’il est doté d’une puissance d’agir pour faire mémoire, que la connaissance et la curiosité quant au passé peuvent changer le cours du futur.